Pendant 20 ans mon terrain d’apprentissage a été celui des exclus avec leurs dysfonctionnements, leurs différentes manières d’apprendre et surtout leurs inimitables caractères et profils psychologiques complexes.

Quotidiennement j’ai fait face à la violence: la violence des mots, des actes, des élèves entre eux, des élèves sur les adultes, des adultes sur les élèves, la violence verbale, physique, sexuelle; l’impulsivité perfide des parents, violence morale, émotionnelle, injuste !

Les enfants intègrent par observation et mimétisme, instinct de protection ou de survie, manque de mots, de connaissances et de moyens de se défendre différemment.

A l’école, aujourd’hui le mot d’ordre est l’inclusion. On ne parle plus d’exclusion d’élèves qui dysfonctionnent, ni d’intégration, ce nouveau concept d’inclusion a engendré de nouvelles tâches pour les enseignants.

J’aimerais ici partager mon vécu, mon expérience, mes réflexions et constantes remises en questions.